samedi 31 mai 2014

[All-New Marvel Now] Thanos Annual


Thanos Annual
Scénario de Jim Starlin
Dessins de Ron Lim
Encrage de Andy Smith
Couleurs de Val Staples

Oui, Thanos n'a pas de série régulière mais a quand même le droit à un annual. Et pas n'importe quoi comme Annual puisqu'il s'agit d'un prélude au graphic novel de Starlin qui sortira en Août aux US Thanos : The Infinity Revelation ! En effet le créateur de Thanos est de retour aux affaires chez Marvel et il à l'air bien décidé à poursuivre la destinée cosmique de son personnage fétiche ! Ce numéro est un gros teasing de ses projets à venir, que ce soit son graphic novel, donc, mais aussi le run en fin d'année de l'auteur sur Savage Hulk. Et autant dire que tout ça fait plaisir, car ça s'annonce comme du pur cosmique à l'ancienne dans la tradition de ce que faisait l'auteur au début des années 90 !

C'est un numéro ouvertement old-school, que ce soit dans l'écriture de Starlin, les dessins de Ron Lim ou la perception de l'univers Marvel... Et c'est ça qui est bon. Ce numéro s'adresse vraiment aux fans de l'auteur et de Thanos, qui seront ravis de voir le maître du cosmique de retour. Ça parlera sûrement moins aux lecteurs n'ayant pas encore lu le gant de l'infini ou n'importe quelle autre histoire de Thanos par Starlin...

Après, le numéro n'est pas d'un intérêt fou non plus, ça vient combler une partie de l'histoire de Thanos qui était restée sous silence, ça revient rapidement sur la relation Thanos/Warlock (ça fait longtemps qu'on l'a pas revu, lui, d'ailleurs...), sur quelques grandes sagas de Thanos et ça tease le futur, point final. Ça reste une espèce de grosse récap'/bande-annonce pour se remettre dans le bain plus qu'une histoire qui se tient toute seule, mais c'est franchement bien mené.

Déjà, Thanos par Starlin et Lim n'a pas perdu de son charisme. Starlin est, logiquement, le seul à vraiment savoir écrire sa création, à en saisir toutes les facettes, avec un côté vraiment solitaire et non chef de guerre avec son petit gang (n'est-ce pas Hickman ?). Lim, quant à lui, dépeint toujours aussi bien le machiavélisme du personnage et ses petits sourires en coin font toujours fureur. Et voir ses dessins avec une colorisation moderne efficace est franchement agréable. En plus, ce qui est cool, c'est qu'une grosse partie du numéro est une discussion entre Thanos et un double de lui-même, donc autant dire qu'avec une double dose du personnage, le numéro est forcément agréable à lire !

Ce qui est chouette au final, c'est que Starlin nous annonce du bon gros cosmique dans la lignée de ce qu'il faisait par le passé pour ses futurs travaux et en particulier pour son graphic novel. En ces temps de cosmique décomplexée ou lorgnant pas mal sur du space-opera pleins de vaisseaux et de conseils galactique, revenir au cosmique traditionnel de la maison, plus solitaire et rempli d'entité mystiques étrange, est franchement une bonne nouvelle. Pas que les nouvelles formes de récits galactiques soient mauvaises, mais ce n'est pas non plus une mauvaise chose d'opérer, parfois, un retour aux sources.

Ma note : 



vendredi 30 mai 2014

[All-New Marvel Now] Inhuman #2

Inhuman #2 
Paru en Mai 2014
Scénario de Charles Soule
Dessins de Joe Madureira
Couleurs de Marte Gracia


Les inhumains sont de retour pour un second numéro. Et alors qu'on s'attendait à revoir ce fou furieux de Lash (le méchant qui ressemblait à Akuma de Street Fighter), Soule décide de partir dans une direction quasiment opposé. Il passe pas mal de temps sur Medusa qui est quand même promise à devenir le personnage principal de la série, et elle devient petit à petit plus attachante, malgré son statut de reine. Elle est totalement surmenée par la situation actuelle des inhumains, un peu perdue par ce qu'à fait Black Bolt, surtout que celui-ci, en bon lâche couillon, à décider de se faire passer pour mort et de reléguer la gestion de la crise à sa chère et tendre sans l'avertir de rien. Autant vous dire que les retrouvailles risquent d'être musclées... 


Donc Medusa essaye de gérer ça tant bien que mal, avec en plus le nuage de Terrigen qui continue de se propager dans le monde, Captain America qui se ramène pour aider alors qu'on lui avait rien demandé, et l'A.I.M., décidément sur tous les fronts, qui a décidé de profiter de la situation elle aussi. Ces derniers permettront à Joe Mad et Soule de montrer que Medusa n'est pas qu'une midinette qui se plaint de la disparition de son mari mais aussi une guerrière bien balèze, avec une petite scène d'action pas piqué des hannetons.

On retrouve aussi Dante, le Nuhuman (c'est comme ça qu'on appelle désormais les nouveaux inhumains) qui ne cesse d'apparaître en cover de la série. Il est en train de découvrir ses pouvoirs, et doit s'habituer à sa nouvelle situation, ce qui est un peu rude. Heureusement, Gorgon, qui n'a jamais été aussi classe que sous les crayons de Joe Mad, décide de le prendre sous son aile et le former, comme un espèce de Killowog version inhumain. La scène le mettant en scène lui et Dante en milieu de numéro est d'ailleurs vraiment très belle avec Marte Gracia qui se lâche sur les couleurs et qui offre des effets de lumières vraiment magnifiques dans ce passage.


Et surprise, le numéro permet aussi de revoir le nouvel inhumain apparu dans le tie-in de Thunderbolts à Infinity ! Et oui, ce tie-in était écrit par Soule qui en profite donc pour réutiliser sa création. C'est pour l'instant le seul nouvel inhumain random créé dans tous ses tie-ins assez bidons d'Infinty qui daigne de réapparaître ! C'est vraiment une bonne surprise, comme quoi mon temps passé à lire les tie-ins quand même très moyens de Thunderbolts n'était pas du temps perdu... Surtout que le personnage n'est pas plus introduit que ça pour le moment par Soule (mais il devrait sûrement être plus développé par la suite).

En tout cas, c'est un numéro plutôt plaisant. Ce n'est pas un GRAND numéro, mais on lit ça avec plaisir et on a envie de lire la suite, et c'est déjà pas mal. Soule prend le temps de nous habituer aux personnages plutôt que de nous balancer des nouveaux inhumains par paquets de douze et c'est une bonne chose. 

En plus, les dessins de Joe Mad sont franchement au niveau, avec des personnages qui ont toujours une classe folle et de très belles cases en silhouette. Et bien entendu, la colo de Marte Gracia assure bien comme il faut et j'espère que le coloriste restera quand Ryan Stegman se ramènera sur le titre au numéro 4, sinon la transition graphique risque d'être rude.

Pour l'instant, le titre n'a pas encore de direction claire, je ne sais pas si il y aura un simili-arc qui se terminera lors du 3e numéro, mais c'est en tout cas bien parti. Le plus gros défi du titre restera de convaincre ceux qui haïssent les retards de rester, puisque le prochain numéro devrait sortir fin juillet ou quelque chose comme ça. 

Ma note :

[New 52] Futures End #4


Futures End #4
Paru en Mai 2014
Scénario de Brian Azzarello, Jeff Lemire, Dan Jurgens, Keith Giffen
Dessins de Aaron Lopresti
Couleurs de Hi-Fi


Futures End est une série qui, décidément, m'embête. J'ai envie de savoir le fin mot de l'histoire et il y a des passages prometteurs voire réellement sympas... Mais en même temps ça fait un mois que l'histoire ne fait que démarrer sans cesse, et certains passages sont quand même bien moins inspirés que les autres. Et il y a toujours ce dessin qui a tendance à tendre régulièrement vers le franchement moyen là où on aimerait, pour ce titre, du franchement beau.

Disons le clairement, Futures End n'est pas une bonne lecture. Pas pour le moment en tout cas. Les 6 premières pages consacrées à Frankenstein sont pourtant franchement cool. Le dessin est plus appliqué, les personnages sont tous barrés, bien caractérisés et avec de bons designs, et c'est un mélange de tellement d'éléments cool et éparse de l'univers DC que ça en devient franchement chouette. 


On a le monstre de Frankenstein, assez fidèle à l'image qu'on pouvait avoir de lui dans le roman original (pour ma part en tout cas), en train de dialoguer avec une petite fille japonaise dont le corps est en fait possédé par un mystérieux Father Time qui dirige une agence de protection du monde contre les menaces paranormales (le S.H.A.D.E.) qui comprend dans leurs rangs Amethyst tout droit venue du Gemworld (un espèce de monde fantasy 80's) mais aussi Ray Palmer aka the Atom ! Et tout ce petit monde s'intéresse au sort des Stormwatch, dans lequel il y a à la fois des membres du The Authority de l'époque mais aussi Hawkman et un personnage issu de la série Frankenstein agent of the S.H.A.D.E. ! Bref, un vrai bon melting pot de l'univers DC qui fait plaisir à voir. 

En plus, comme je le disais, Frankenstein est attachant et badass et, en outre, cette menace galactique dont risque de s'occuper le perso me rappelle les histoires cosmiques de Starlin (je parle pas de son run sur Stormwatch qui est haït par les fans et que je n'ai pas lu, mais de ses trucs comme Cosmic Odyssey), et ça me donne franchement envie de voir la suite. Certainement une des meilleures séquences, si ce n'est la meilleure, qu'on ait eu depuis le début de ce Futures End, et je pense qu'on doit ça à Lemire, merci Jeff !

Après on passe à un autre personnage intéressant, celui de Red Robin. On en apprend un peu plus sur ce qu'il est devenu dans ce futur, et si c'est ENCORE de l'installation de personnages et d'intrigues, son destin est assez intéressant, en plus d'être bien écrit et agréable à lire. On glane en plus quelques infos sur la fameuse guerre qui a eu lieu dans le passé et sur la situation présente au niveau de Batman, ce qui est toujours ça de pris.


C'est malheureusement dans la seconde moitié du numéro que ça se gâte, puisque visiblement les auteurs n'avaient plus rien à dire d'intéressant. Et pourtant, on a pas le droit aux chieurs de services comme Firestorm ou Terrific, ni à Batman Beyond d'ailleurs qui se contente toujours de faire des cameo pourris alors que beaucoup de personne lisaient le titre en espérant suivre ses aventures. On a donc le droit de suivre une discussion entre des méchants tous pourris, sans charisme (et les dessins et designs rétro du titre n'aident franchement pas), dont on aurait aimé ne jamais connaître l'existence, avant de repasser sur les mésaventures de Grifter qui continue de faire dans le trash-malsain gratos pour attirer les gosses en manque d'hémoglobine et qui ne propose pas grand chose d'intéressant à part la venue d'un méchant, là encore sans charisme aucun, qui va lui mettre des bâtons dans les roues.

Au moins, y a la moitié du numéro qui est bien, c'est déjà ça. Mais bon, chaque semaine on a la confirmation que tous les scénaristes ne se valent pas et n'arrivent pas tous à faire quelque chose de bon. Lemire fait ce qu'il peut pour augmenter le niveau du game mais ses compères oscillent visiblement entre les moments où ils sont en forme et de bons gros coups de mous. Et ce n'est pas aidé par un dessin qui n'a pas été réellement bien depuis le #1. Du coup je suis partagé, j'ai envie de lire la suite des aventures de Frankenstein mais le reste me laisse tout de même beaucoup plus circonspect... Et de manière générale.. Qu'est-ce que le titre est lent ! 

Ma note :


jeudi 29 mai 2014

[All-New Marvel Now] Fantastic Four #5

Fantastic Four #5
Paru en Mai 2014
Scénario de James Robinson
Dessins de Leonard Kirk
Encrage de Jay leisten et Rick Magyar

Couleurs de Jesus Aburtov
Guests : Chris Samnee et Matt Wilson, Dean Haspiel et Jim Charalampidis, Paul Rivoche et Felix Serrano, Phil Jiminez et Rachelle Rosenberg, Mike et Laura Allred, Jim Starlin avec Andy Smith et Nolan Woodard, Jerry Ordway, Derlis Santacruz et Israel Silva ainsi que June Brigman avec Roy Richardson et Vero Gandini


Quel épisode ! Ce numéro king-size est assurément un grand moment du run de Robinson ! C'est bien simple, c'est le procès des Fantastic Four, mais pas seulement pour leur responsabilité dans l'invasion qui a frappé Manhattan au début de la série.... Mais pour tous les dégâts qu'ils ont pu provoquer depuis leurs débuts ! C'est absolument génial, et c'est là qu'on voit que Robinson est un grand fan de la série et l'auteur absolument parfait pour elle !

Les Fantastic Four doivent donc répondre de toutes les destructions, les dommages collatéraux qu'ils ont provoqué, mais aussi pour le fait qu'ils n'aient pas arrêtés Namor, les nombreuses armes ultra dangereuses que détient Reed ou encore les nombreux portails sur d'autres dimensions responsables de terribles invasions. Le procureur ne lâche rien, et c'est vraiment jouissif. C'est un bel hommage à toute leurs carrière, surtout que des guests comme le génial Chris Samnee ou encore Mike Allred, Phil Jiminez, Jim Starlin et Jerry Ordway se ramènent pour illustrer les différentes périodes des héros.

On se régale les yeux et en même temps, j'aime cet ancrage de la folie des 4F dans une certaine forme de réalité, où l'on voit un peu les choses du côté de l'homme de la rue. C'est très très bien pensé. Le seul défaut de ce passage étant peut être les décors un brin vide de Leonard Kirk qui a dû sûrement rusher un peu pour livrer le numéro dans les temps.

La fin du numéro nous en plus des nouvelles de Fatalis et Valéria et c'est là aussi très bon. Voir Fatalis jouer les héros pour faire plaisir à la petite fille est un concept tellement absurde que ça en devient franchement génial. Valeria va peut être réussir à faire de Doom, dictateur et génie du mal notable, le meilleur super-héros de la planète, j'ai hâte !

Enfin la dernière partie est très intéressante aussi, même si elle est clairement en dessous graphiquement. Le trait épais et rétro de June Brigman et Roy Richardson ne faisant pas des miracles. Ça enrichit encore un peu plus la trame déjà très dense du run de Robinson qui visiblement aime multiplier les fils narratif et le cliff est une agréable surprise.

Bref, Fantastic Four version All-New Marvel Now est une série toujours aussi géniale. Un vrai bel hommage à la première famille. J'espère que la suite sera tout aussi bien voire encore mieux, car il y a là du potentiel à un run de légende ! 

Ma note : 



[All-New Marvel Now] Ms. Marvel #4

Ms. Marvel #4 
Paru en Mai 2014
Scénario de G. Willow Wilson
Dessins de Adrian Alphona
Couleurs de Ian Herring

Yeah, Ms.Marvel est de retour pour un 4e numéro et c'est toujours aussi bon... Si ce n'est mieux ! Cette série est vraiment la grande réussite de Marvel en ce moment, donnant un vrai vent de fraîcheur parmi les super héros de la maison des idées. C'est du coup dommage qu'elle ait ce nom "dérivé" qu'est Ms.Marvel, Kamela Khan n'avait pas besoin de ça. Surtout que la raison pour laquelle elle choisit ce nom est un peu légère. 

Mais bon, l'épisode est vraiment excellent. G. Willow Wilson et Adrian Alphona ont vraiment un talent fou et lire l'épisode est un véritable plaisir. Le dénouement de la situation au magasin est vraiment bon, avec des personnages bien écrits, attachants et crédible mélangés à un peu un d'humour crétin et aux designs improbables que donne Alphona aux flics. J'adore vraiment ses personnages de gros qui ont une tête immense. De manière générale, le dessinateur maîtrise parfaitement les personnages et leurs attitudes, c'est franchement de l'excellent boulot. 

La suite du numéro montre enfin les débuts super-héroïques de Kamela et c'est franchement bien mené. Entre les origines de son costume et l'appel à ses réflexes de gameuse, c'est encore une fois un bon mélange entre caractérisation réussie et humour. Ah, et j'allais oublié, la colorisation de Ian Herring est toujours impeccable, of course.

J'ai franchement hâte de voir la conclusion de ce premier arc pour cette série qui est pour l'instant un incroyable sans faute ! A lire absolument ! 

Ma note :


mercredi 28 mai 2014

[All-New Marvel Now] Captain Marvel #3

Captain Marvel #3 
Paru en Mai 2014
Scénario de Kelly Sue DeConnick
Dessins de David Lopez
Couleurs de Lee Loughridge


Cette série Captain Marvel est vraiment une bonne surprise. Je n'en attendais rien à la base, un peu refroidi par la série Avengers Assemble de Kelly Sue DeConnick que je trouve quand même très moyenne, mais je l'ai tout de même essayée, et mois après mois, la série est de plus en plus agréable à lire, il faut bien le dire. 

Ce numéro est même une bonne réussite. Déjà, j'aime toujours autant le fait que la série traite des conséquences d'Infinity, avec le sort de certaines races dont les mondes d'origines ont été exterminés par les Builders. Il y a vraiment des réflexions intéressantes autour de ça, surtout dans la seconde moitié du numéro. Alors que le scénar' était plutôt léger et fun jusque là, il part vraiment dans une direction intéressante dans ce numéro, avec une discussion passionnante entre Carol et une vieille femme extra-terrestre qui semblent veiller sur des réfugiés. En quelques pages, ce nouveau personnage impose rapidement son charisme et est vraiment bien écrite.

En plus, elle a un superbe design de la part de David Lopez qui fait d'ailleurs un très bon boulot durant tout le numéro. Il a un style très agréable, simple et doux, qui marche à merveille, et il nous fait des petits décors sympathiques sur la planète extra-terrestre.

Et Lee Loughridge aux couleurs fait franchement un superbe boulot. Ok, je confonds encore les deux vaisseaux blancs dans la première partie du numéro, mais à part ça c'est franchement très chouette. Il y a toujours des filtres colorés ultra présents dans ses pages, renforçant les changements d'ambiance, et ça donne vraiment quelque chose de très beau, surtout dans les dernières pages du numéro. On sent vraiment les changements de luminosité et la fin de journée sur la planète alien. Et ça renforce en plus le côté très doux des dessins. Du très bon boulot.

Bref, un numéro de Captain Marvel franchement bon. Le scénario part dans une bonne direction, avec une SF plus humaine que ce qu'on lit d'habitude chez Marvel, et ce n'est franchement pas un mal, et une Carol Danvers toujours aussi attachante et qu'on a vraiment envie de suivre dans ses aventures spatiales. En plus c'est beau... A voir ce que fera Kelly Sue DeConnick dans le prochain numéro, ça peut très bien repartir vers une aventure random sans trop d'intérêt, mais pour le moment c'est en tout cas hyper sympathique. 

Ma note : 


lundi 26 mai 2014

[All-New Marvel Now] Magneto #3

Magneto #3
Paru en Mai 2014
Scénario de Cullen Bunn
Dessins de Gabriel Hernandez Walta
Couleurs de Jordie Bellaire


Les épisodes passent et Magneto continue d'être un titre très solide, c'est vraiment plaisant. Ça prouve que Cullen Bunn n'est pas totalement naze, ce qui n'est pas rien quand on a déjà lu un numéro de Fearless Defenders. Dans ce numéro, Magneto continue de chercher les créateurs des sentinelles humaines qu'il a affronté dans les deux premiers numéros, et c'est toujours aussi prenant. 

Déjà, c'est sublime, le dessin de Walta est sobre, mais ses pages ont toujours un très bon découpage, et les couleurs sont toujours très belles (en même temps c'est Jordie Bellaire), avec une texture dans les teintes vraiment douce et agréable qui rappelle les feutres à alcool et le papier épais. 

On prend vraiment plaisir à suivre Magneto, notamment dans la scène où il s'infiltre dans la base de ses adversaires. Ça change de voir un type qui peut voler et contrôler les métaux en train de descendre dans une cage d'ascenseur, là où l'on voit plus souvent, d'habitude, les personnages les plus humains faire ça (genre Domino ou Black Widow). Il y a aussi pleins d'autres bonnes choses, comme les conséquences du second numéro sur le camp de SDF, qui sont vraiment intéressantes, ou le fait d'avoir mis une personne complètement innocente et naïve à la tête du projet de construction des sentinelles, rendant la confrontation entre Magneto et elle plus fine que ce que l'on a habituellement où c'est toujours un gros con, souvent moche, qui est en charge de ce genre de choses. 

C'est franchement bien écrit, et les flashbacks sur un événement très important du passé de Magneto en parallèle du numéro sont vraiment bien trouvés et permettent de bien comprendre les actes du mutant et d'être en empathie avec lui. 

Ma note : 



[IDW] WinterWorld

WinterWorld
Paru en VF chez Delcourt en Juillet 2013
Scénario de Chuck Dixon
Dessins de Jorge Zaffino


Alors que Winterworld revient bientôt en série régulière (ou mini-série) ,en juin 2014 chez IDW, avec toujours Chuck Dixon aux dessins mais cette fois Butch Guice aux dessins (Jorge Zaffino étant malheureusement décédé). Je me suis dit que c'était une bonne occasion de lire le titre, même si je dois avouer que je l'avais emprunté à ma bibliothèque avant de savoir le retour de la série. Je l'ai plutôt pris puisque j'en avais entendu du bien à sa sortie, notamment dans un article du gratuit Zoo.

Cet album regroupe deux mini-séries de 3 numéros, Winterworld et Wintersea, se faisant suite et se déroulant dans le même univers, un univers post-apocalyptique, où l'Amérique du Nord a été recouverte par un épais manteau de neige et de glace. La civilisation actuelle a disparue, et il fait désormais très très froid et il faut lutter pour survivre. Tous ceux qui semblent vivre dans cette contrée sont visiblement des abrutis complets, complètement arriérés, sans culture, certains, aveugles et a pustules, n'arrivant même pas à s'exprimer correctement. Bref, c'est la barbarie totale. Et c'est dans cet univers qu'un marchand qui a visiblement lu quelques livres, beau gosse et vif d'esprit, comme tout héros américain qui se respecte, va un beau jour croiser une jeune femme vive d'esprit et intelligente elle aussi, ainsi que son blaireau, et c'est à partir de là que va commencer un périple riche en aventures et action.

Il y a des grosses ficelles dans ce récit, le héros est un peu un John McLane, un mec soit-disant normal mais qui gagne toujours et qui survit comme nul autre. C'est vraiment un héros de film d'action, et le nombre d'explosions et de phases de destructions contenues dans cette histoire ferait plaisir à plus d'un réalisateur hollywoodien (qu'est-ce qu'ils attendent pour adapter cette série, d'ailleurs ? Peut être est-ce déjà fait mais je ne suis pas au courant...), mais c'est tout de même bien fait et prenant.

Déjà, il y a le côté survivaliste, qui est toujours sympa. Survivre dans un monde particulièrement hostile, au jour le jour, avec les moments plus durs que ça implique. A ça s'ajoute la découverte d'un monde qui est assez bien pensée, avec pas mal d'originalité dans la 2e mini-série. Les personnages principaux sont aussi foutrement attachants, et à ça s'ajoute de grosses scènes d'actions bien bourrines, avec des tonnes de mecs qui attaquent en même temps un endroit, des bastons générales et des explosions.

C'est vraiment une bonne histoire d'exploration - action. Avec des moments plus calmes vraiment bien dialogués et sympathique à suivre, notamment grâce au dessin noir et blanc très brut de Jorge Zaffino. Ce n'est pas toujours très lisible dans les scènes d'actions, mais à part ça, c'est vraiment très bon. Y a pas mal de gros plans qui sont magnifiques, et l'encrage brut et léché à la fois convient très bien à l'univers très rude de la série. Y a un héritage de toute la BD d'aventures en noir et blanc américaine (les Conan, les chroniques de l'ère Xenozoïques...) dans le dessin qui est très sympathique.

Bref, un bon album pour de bons personnages et un très bel univers que j'ai hâte de revoir en juin prochain, en espérant que ce soit à la hauteur des deux premières mini-séries qui sont assurément une bonne lecture pour les amateurs d'aventures en milieu hostiles !


Ma note : 

dimanche 25 mai 2014

[Image] MPH #1

MPH #1
Paru en Mai 2014
Scénario de Mark Millar
Dessins de Duncan Fegredo
Couleurs de Peter Doherty



Allez, je tente la nouvelle série de Millar. Ça vient de sortir et j'ai lu du bon Millar récemment (son run sur the Authority)... Je me suis donc dit, pourquoi pas. Je ne suis toutefois pas un grand connaisseur du "Millarworld", je n'ai lu que Kick-Ass dans ce label (à part si Wanted en fait aussi parti, mais je ne crois pas que ce soit la cas), mais bon, je ne crois pas que ce soit  bien grave vu qu'il n'existe pas vraiment de connexions entre les séries et encore moins d'univers partagé.

Bref, MPH c'est une série où la supervitesse style Flash s'acquiert grâce à une drogue, le MPH et où celui qui l'obtient n'est pas un de ces types droits dans leurs bottes comme chez DC, mais un gentil dealer de drogue de Détroit. Gentil, puisque le gars n'est pas trop dans le délire truand, c'est juste un jeune pauvre de Détroit qui veut vivre le rêve américain et essaye d'amasser un petit pactole en vendant de la drogue pour ensuite aller vivre tranquillement avec sa copine en Californie. Pas de chance pour lui, il se retrouve en prison. Et c'est là où il rencontrera le MPH.

Bref, ça promet d'être une vision et une utilisation complètement différente de la super vitesse par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir, et pourquoi pas, puisque ça reste au demeurant un pouvoir assez cool. Surtout que le côté drogue amène les auteurs à jouer sur la perception du monde de celui qui la consomme, et ça donne des idées et des visuels sympathique au niveau de la perception du temps. 

Ce numéro introductif est efficace. Le héros est planté, ses problèmes aussi, y a une ou deux grossièretés pour dire que c'est du Millar (mais pas énormément, ça m'a étonné), y a un méchant mystérieux, le contexte social de Détroit, ainsi que le MPH. Tout marche pour l'instant très bien, et si l'on ne peut pas vraiment dire pour le moment si la série se géniale, elle part en tout cas sur de bonnes bases, avec un scénario solide, un personnage sympathique (à défaut d'être réellement attachant), de bons dialogues et des dessins de Duncan Fegredo franchement au niveau. 

Ma note : 




samedi 24 mai 2014

[All-New Marvel Now] Nightcrawler #2

Nightcrawler #2 
Paru en Mai 2014
Scénario de Chris Claremont
Dessins de Todd Nauck
Couleurs de Rachelle Rosenberg


Je ne savais pas trop à quoi m'attendre pour ce #2... Le premier numéro ayant à la fois proposé une première partie de numéro agréable et une seconde partie avec un combat longuet face à un adversaire un peu transparent. Mais ce second numéro s'est avéré être une très bonne surprise. La grande force de la série pour le moment c'est que Nightcrawler et Amanda Sefton sont tout de suite attachants, que ce soit par la manière qu'à Claremont de les écrire ou les visages tout mignons que leur donne Todd Nauck. Dès les deux premières pages, où l'on voit leur enfance toute mignonne au cirque, on a envie de les aimer. Ce sont vraiment des personnages sympathiques en plus d'être foncièrement positifs. Notamment Nightcrawler dans sa façon d'aborder son retour à la vie.

Le numéro est assez bien tourné pour trouver une raison à nos deux héros d'aller sur les traces de leur passé, dans les lieux où ils ont grandi. Et au fil de leurs souvenirs, le lecteur en apprend en même temps un peu plus sur eux, d'où ils viennent, quel est la relation entre eux deux, comment Nightcrawler a découvert ses pouvoirs, etc. Scénariste de la vieille école, Claremont arrive à expliquer ça d'une manière rapide, efficace et claire et c'est vraiment chouette. Et comme pour tout numéro classique qui se respecte, il trouve une raison, un peu bidon, mais ce n'est pas trop grave, pour mettre la baston de service. Bonne nouvelle : elle n'est pas trop longue, les dessins de Nauck sont dynamiques et surtout les personnages sont suffisamment marrants visuellement (contrairement à Trimega) pour rendre ça fun à suivre.


Franchement un bon numéro. Ça ne paye pas de mine mais c'est très efficace. La série est vraiment portée par ses personnages hyper sympathiques et les couleurs chaudes et douces de Rachelle Rosenberg, couplé au dessin old-school mais mignon de Nauck. J'ai envie de suivre ces personnages, même si ils doivent affronter ce naze de Trimega. Et, en plus, la série me donne envie d'aller me lire le run de Claremont sur les X-Men, chose que je n'ai pas encore faite (mais j'ai la première intégrale de son run qui m'attend dans ma pile de lecture). 

Ma note :